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En France à peu près 60 % des femmes entre 20 à 45 ans prennent la pilule. Ce qui place notre pays en tête dans le monde. Or la pilule présente des effets secondaires très nombreux et certains sont non négligeables. Parmi les effets secondaires avérés figurent la nausée, très fréquente et que l’on peut éviter en prenant la pilule le soir. Ensuite les seins douloureux qui touchent une femme sur dix. Puis le spotting, ces légers saignements en dehors des périodes des règles. Enfin, la prise de poids ou encore les migraines.
Mais il semble qu’il existe un autre effet secondaire, non pas cette fois pour le corps des femmes mais pour la nature.
En effet des études ont été menées pour étudier l’impact de la pilule que prennent les femmes sur les… poissons. Et les résultats sont surprenants. Une fois rejetées par l’organisme humain, les hormones se trouvant dans les pilules contraceptives se retrouvent dans l’environnement où elles sont aujourd’hui considérées comme des perturbateurs endocriniens. On les retrouve en particulier dans l’eau. Là on les soupçonne de perturber la différenciation sexuelle chez les animaux, en particulier les poissons.
D’après une étude réalisée en Grande Bretagne, un poisson d’eau douce mâle sur cinq serait devenus transgenres en partie au moins à cause des molécules présentes dans les pilules contraceptives qui finissent leurs vies dans les cours d’eau.
Ces poissons pourtant mâles possèdent désormais des attributs féminins et pondent même des œufs. La qualité de leur sperme est moins bonne et ils sont devenus moins agressifs avec une fréquence de reproduction moindre.
Mais la pilule n’est pas la seule coupable. Plus de 200 produits se trouvant dans les rivières semblent également modifier le comportement des poissons. Parmi eux les antidépresseurs.
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