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Tous les utilisateurs de Google ont déjà aperçu des motifs amusants, remplaçant occasionnellement le logo du moteur de recherche. Appelés « Doodle », ils sont créés à l’occasion d’évènements particuliers…enfin, presque… Le tout premier d’entre eux n’était, en fait, qu’un message des fondateurs avaient laissé pour informer le personnel de la firme de leur absence.
Des dessins commémoratifs
Les utilisateurs de Google sont familiers des Doodle.
En effet, à chaque événement plus ou moins marquant, un motif imagé prend la place du logo classique du moteur de recherche ; une animation étant parfois même accessible au moyen d’un clic effectué sur le « gribouillage » (si l’on se fie à la traduction littérale du mot « doodle », en français).
Toutefois, si aujourd’hui les évènements commémorés se veulent marquants, le tout premier Doodle a – en fait – été utilisé pour un motif tout ce qu’il y a de plus trivial.
Des conditions à remplir
Le premier Doodle a, en effet, été lancé en août 1998.
Les fondateurs de Google (Larry Page et Sergey Brin) devaient, à ce moment-là, se rendre au festival Burning Man, dans le désert du Nevada.
Pour avertir leurs collaborateurs de leur absence, ils décidèrent donc de changer le deuxième « o » du logo « Google » par une boule de feu (symbolisant l’embrasement du mannequin qui met traditionnellement fin au festival).
Voyant le succès rencontré par leur initiative, les deux gérants décidèrent de récidiver à l’occasion de chaque « grand évènement ». Ainsi, depuis le premier « gribouilli », plus de 1000 animations se sont succédées sur la page d’accueil de Google.
Parmi eux, le premier Doodle animé a été créé en l’honneur du 367ème anniversaire de Sir Isaac Newton, tandis que le premier Doodle interactif a vu le jour pour rendre hommage au célèbre jeu vidéo Pacman.
À l’heure actuelle, le principal dessinateur – à l’origine de ces petites animations – se nomme Dennis Hwang.
En compagnie d’une équipe spécialement dédiée à la production de Doodle, il s’efforce de livrer des productions en accord avec les règles édictées par la firme californienne.
Hors de question, donc, de publier des animations servant « une cause politique ou religieuse », ou encore qui s’éloignerait des « valeurs proches de Google ».
On ne badine pas avec les Doodle !