Économie

Le piratage a-t-il tué l’industrie musicale ?

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Le temps des vinyles, des walkmans et des lecteurs CD semble si loin ! Depuis une vingtaine d’années la musique se consomme sous la forme de fichiers audio disponibles sur des plateformes de streaming en ligne. Et même si cette évolution a, avant tout, été rendue possible par les progrès techniques, soyons honnêtes… le piratage n’est pas tout à fait innocent dans cette histoire.

Pour autant… a-t-il tué l’industrie musicale ?

Avant de répondre, soulignons que la diffusion de la musique a toujours été dépendante des supports que les techniciens ont pu façonner au cours de l’Histoire. Ainsi, au disque phonographique (créé à la fin du XIXe siècle) ont succédé le disque microsillon (milieu du XXe siècle), la cassette audio (années 1960), ou encore le CD (années 1980).

Toutes ces méthodes de stockage et de lecture des partitions sonores ont représenté une manne financière considérable pour les propriétaires intellectuels et les diffuseurs de ces marchandises. Ainsi, au début des années 2000 le chiffre d’affaires mondial pour la musique enregistrée représentait encore 33,7 milliards de dollars.

Néanmoins, porté par les progrès techniques (miniaturisation des composants) ainsi que par l’essor
d’internet, le développement du support numérique a représenté un coup d’arrêt majeur pour les artistes et leurs majors ; au point que l’on parle de « crise du disque ».

Et au rang des accusés, le piratage fait évidemment office de responsable tout désigné.

Il faut dire que grâce à l’essor du peer-to-peer, les disques piratés étaient plus de 1,2 milliard (soit 34 % du marché mondial du disque de l’époque), en 2004. Bien qu’étant impressionnant, ce chiffre doit néanmoins être relativisé. Déjà parce que les conséquences n’ont pas été aussi catastrophiques qu’il n’y paraît. En effet, même si la vente de disques matériels a considérablement baissé à partir de l’année
2004 (les majors passant de 35 milliards à 16 milliards de recettes, en moins de 10 ans), l’achat de morceaux musicaux en ligne, lui, n’a fait qu’augmenter. Ainsi, depuis les années 2010, l’achat de musique en ligne représente plus de 30 % des
revenus de l’industrie musicale.

Quant aux sites de streaming ils ont pu toucher un public de plus en plus large ; un site comme Spotify enregistrant près de 25 millions d’utilisateurs, à travers le monde. Malgré l’existence du téléchargement illégal, les consommateurs semblent donc privilégier les abonnements à des plateformes de streaming.

Un changement de donne qui traduit plus la mutation d’un secteur que sa mort radicale.

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