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Principalement conçu pour aider les pays en développement à faire décoller leur économie entrepreneuriale, le microcrédit est censé prendre le relais des prêts bancaires classiques. En attribuant des prêts de faible montant à des entrepreneurs en recherche de crédit, les banques comptent, en effet, favoriser la concrétisation de microprojets à l’origine de créations de richesses et du développement économique des zones défavorisées.
Les sociétés en voie de développement ont besoin d’enclencher un cercle vertueux pour stimuler leur dynamisme économique.
Toutefois, englués dans un marasme financier, les petits artisans, marchands et commerçants n’ont pas accès à des prêts bancaires pour développer leurs activités (les banques ne souhaitant pas prêter des sommes trop faibles, qui plus est à des individus ne pouvant pas fournir de solide garantie de remboursement).
Ne voulant pas laisser ces acteurs économiques en proie à l’appétit des usuriers, le Bengalais Muhammad Yunus eut donc pour idée – au début des années 1970 – de mettre au point un système de micro-crédit pour financer les projets les plus modestes à un taux d’intérêt raisonnable.
C’est ainsi que s’est créée la Grameen Bank au Bangladesh (en 1976), afin de permettre à des entrepreneurs de concrétiser des microprojets, en bénéficiant d’un financement et d’un accompagnement adapté à leurs besoins.
Que penser de cet type de crédit ? Très utile pour financer des activités ordinairement méprisées par les principales institutions bancaires, le micro-crédit n’est pas pour autant une solution miracle.
Le premier risque se situe du côté de l’emprunteur qui, face à des prêts semblant généreux, peut être tenté d’en contracter plusieurs, sans pour autant avoir les réelles capacités de remboursement.
Réciproquement, plutôt que de freiner les ardeurs des emprunteurs imprudents, certaines institutions de micro-finance privilégient aussi la course aux emprunteurs, pour générer de la rentabilité ; ce qui amène à la validation de prêts non-remboursables.
Pour éviter de telles dérives, l’analyse scrupuleuse des projets et la mise en place d’un accompagnement personnalisé (incitant à l’épargne et à l’investissement judicieux) sont donc indispensables. De cette manière, le micro-crédit peut alors fonctionner efficacement et constituer un outil de développement économique vertueux, stable et pérenne dans les zones sinistrées.
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