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Je ne vous apprends rien en vous disant que le coronavirus s’est – depuis le début de l’année 2020 – répandu dans de nombreux pays du globe.
Et en dehors des dégâts sanitaires qui pourraient prendre une tournure dramatique, cette épidémie représente également un frein majeur pour la croissance économique, ce qui pourrait mener tout droit à une crise majeure.
Surgi au détour du mois de décembre 2019, dans la ville chinoise de Wuhan, le COVID-19 a immédiatement déclenché des mesures exceptionnelles pour être endigué. Il faut dire que cette pathologie affectant les voies respiratoires est particulièrement contagieuse.
Fatalement, avec les mesures de confinement prises par les autorités chinoises, l’économie de la Chine s’est trouvée fortement impactée, au même titre que celle de ses très nombreux partenaires, l’ « empire du Milieu » étant un géant incontournable de l’économie mondiale.
Annulation de voyages, fermeture des commerces, mise au chômage technique de nombreux travailleurs : ces mesures rapidement prises en Chine sont en train d’être également adoptées par les autres pays du globe, où le virus s’est – depuis quelques mois – considérablement répandu.
Quant aux valeurs boursières, indexées sur les flux économiques réels, elles ont suivi la tendance. De gros décrochages ont ainsi été constatés pour des actions chinoises (par exemple – 30 % depuis la mi-janvier pour l’opérateur cinématographique « Wanda Cinemas »).
Or la Chine étant la première puissance industrielle, ainsi que le premier importateur mondial, la
crise sanitaire qui l’affecte a forcément des répercussions sur le reste de la planète.
Contraint de diminuer sa production, le géant asiatique engendre donc des risques de ruptures
de stocks dans le reste du monde.
Par ailleurs, autre foyer majeur de diffusion de l’épidémie, le nord de l’Italie (le cœur industriel de la botte) est également un acteur non-négligeable pouvant mener à une crise économique sur le
continent européen.
Ainsi et plus généralement, les nombreuses incertitudes entourant la propagation du virus décalent les investissements et mènent à un ralentissement des échanges internationaux ; le trafic aérien étant grandement affecté par les diverses interdictions de vols, en provenance de foyers de contagion.
Etroitement corrélées à tous ces changements, les valeurs boursières ne peuvent que plonger (la Bourse de Paris a même enregistré la plus lourde chute de son histoire, en mars 2020).
Principal espoir pour sortir de la crise, la neutralisation de l’épidémie permettrait un retour fulgurant des échanges et un fort rebond de la croissance, après les nombreux retards subis durant pendant ces quelques mois.
Une sorte de beau printemps, après un rude hiver économique.