Incroyable !

La salive humaine contient une « drogue »

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Si on vous disait que votre salive contenait une drogue, le croiriez-vous ? Pourtant, c’est bien le cas. Présente de manière naturelle dans la salive humaine, l’opiorphine est une molécule qui a été découverte en 2003, par une chercheuse de l’Institut Pasteur. Une bonne nouvelle, puisque ses propriétés pourraient faire d’elle une alternative à la morphine, cette drogue dont les effets secondaires en font un antalgique controversé.

Une molécule antidouleur

Tout commence en 2003, lorsque Catherine Rougeot – une chercheuse de l’Institut Pasteur – repère une molécule antidouleur chez le rat : la sialorphine.
Peptide empêchant la dégradation des enképhalines (des neuromédiateurs activant des récepteurs opioïdes), celle-ci permet, en effet, de stimuler l’organisme pour qu’il lutte contre la sensation de douleur.

Par la suite, cherchant un équivalent chez l’Homme, la chercheuse parvient à trouver une molécule du même type, nichée dans la salive : l’opiorphine.

Après l’avoir administrée à des rats, les chercheurs constatent que cette molécule se révèle particulièrement efficace pour atténuer les douleurs physiques, notamment celles liées aux inflammations.

Selon les conclusions de Catherine Rougeot , « un milligramme d’opiorphine par kilo [serait même] aussi efficace que trois à six milligrammes de morphine par kilo ».

Une aubaine pour les malades qui n’avaient – jusque là – que la morphine (et son long cortège d’effets secondaires) pour apaiser leurs souffrances.

Sans dépendance ni effets secondaires

Pour que l’opiorphine soit utilisable dans le milieu médical, il fallait impérativement constater son innocuité sur des patients humains.

C’est ce qu’ont fait les médecins de l’institut Gustave Roussy, en prouvant que la forme stabilisée de l’opiorphine (appelée « STR-324 ») n’affectait en rien la pression artérielle et la dépression respiratoire des patients, tout en conservant les propriétés analgésiques de la molécule.

Autre bonnes nouvelles : l’opiorphine pourrait également soulager des douleurs neuropathiques et être administrée à des patients algiques qui subissent les effets secondaires lorsqu’ils prennent des antalgiques classiques.

Ne reste plus, alors, qu’à connaître les conditions précises de production d’opiorphine par l’organisme humain – dans les différents organes qui le composent – pour pouvoir utiliser cette molécule, sans créer de risques sur le long terme.

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