Abonnez-vous au podcast « Incroyable! » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Si vous vous réjouissez d’avoir la fibre, sachez que votre débit fait pâle figure à côté de celui de la NASA.
En effet, avec 90 Gb/seconde, l’agence gouvernementale américaine explose facilement tous les records terrestres.
Une connexion surpuissante
Depuis qu’elle a été mise en service, au cours de l’année 2000, la Station Spatiale Internationale (appelée « International Space Station », ou ISS, en anglais) a permis à des astronautes et à des chercheurs du monde entier d’effectuer des recherches très poussées dans l’espace.
Pour mener à bien des études exceptionnelles (tests sur la technologie en microgravité, analyse des effets des vols spatiaux sur le corps humain, etc.), il fallait des moyens tout aussi phénoménaux, rendant possibles l’échange continu de données numériques entre les cieux et la Terre.
C’est donc dans le but d’assurer des transferts d’informations, entre la station et les agences terrestres, que la NASA a mis en place une connexion internet surpuissante pouvant atteindre 90 Gb par seconde… soit une puissance de transfert 9000 fois supérieure à celle qu’on connaît sur Terre !
L’espace comme terrain expérimental
Comment expliquer alors un tel écart entre notre connexion terrestre et celle qu’utilisent ces astronautes ?
En fait, tandis que les terriens que nous sommes utilisent le réseau public pour échanger leurs données, l’agence spatiale fait l’usage d’un réseau alternatif appelé ESnet (pour « Energy Science Network »), spécialement conçu pour ses travaux.
D’autre part, en plus de permettre aux astronautes de travailler efficacement, la mise en place d’un tel réseau est un moyen idéal pour tester de nouveaux dispositifs informatiques qui pourraient – à l’avenir – être adoptés sur la terre ferme.
Ainsi, grâce à l’ESnet les ingénieurs en informatique peuvent expérimenter de nouvelles méthodes de transfert de données tels qu' »OSCARS » (reposant sur la création de réseaux complexes) ou encore « DMZs » (qui peut atteindre des vitesses phénoménales, en contournant les pare-feus traditionnels).
De ce fait, l’arrivée de connexions surpuissantes dans nos vies est peut-être plus proche qu’on ne le croit.
Ce serait alors un cadeau tombé du ciel.