Économie

Jusqu’où peut aller la crise du pétrole ?

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Vous le savez surement, le pétrole connaît une crise impressionnante depuis la survenance de la pandémie de coronavirus. Pire encore : si les cours ont chuté de plus de 30 %, depuis le début de l’année 2020, de nombreux indicateurs semblent suggérer des soubresauts bien plus violents dans les mois qui viennent. Alors… où cela peut-il nous entrainer ?

Rappelons d’abord que la pandémie mondiale de COVID-19 n’a pas seulement étranglé l’économie globale en provoquant des mesures de confinement sanitaire, elle a également fait chuter – en seulement quelques semaines – la demande de pétrole de 30 % ; parallèlement, les déplacements aériens et automobiles étaient – en effet – limités de partout dans le monde.

Néanmoins, à cette conjoncture désastreuse se sont ajoutées des décisions politiques qui ont accentué la crise du pétrole actuel, au point qu’on parle de nouveau choc pétrolier. En effet, la rupture de l’alliance entre l’Arabie saoudite et la Russie a lancé une guerre des prix couplée à une surproduction visant à remporter des parts de marché. Ce désaccord entre les deux pays a créé un choc majeur, faisant chuter – du même coup – les prix du baril de pétrole Brent (prélevé dans la mer du Nord) en dessous des 30 dollars.

Si les manœuvres russes peuvent s’apparenter à une politique de la terre brûlée – visant à contrecarrer le leadership américain sur le marché mondial du pétrole (puisque la Russie est le deuxième producteur mondial, derrière son rival états-unien) – la crise du coronavirus a donné une toute autre ampleur à ces oppositions.

Ainsi, l’offre excédentaire de pétrole, couplées aux limitations draconiennes de la circulation routière, des vols aériens, et de la consommation générale ont accouché d’une baisse spectaculaire du prix du baril ; au point que ce dernier ait été négocié à des sommes négatives (le 20 avril 2020, le prix du brut américain atteignait -38,94 dollars !).

Toutefois, cette situation surprenante a évolué positivement durant la semaine suivante, le prix du baril ayant grimpé de 25%, au cours des derniers jours du mois d’avril. Une embellie qui ne doit pas faire oublier le caractère volatil des cours, dont les mouvements sont étroitement liés à la situation sanitaire actuelle. Selon Craig Erlam – un analyste des marchés financiers – il faut même s’attendre à de nouveaux soubresauts dans les mois qui viennent.

De quoi faire craindre le pire.

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