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Une étude parue dans parue dans la revue Frontiers in Psychology montrent que les joueurs de jeux vidéos très violents n’ont pas un niveau d’empathie ou de compassion pour autrui plus bas que les autres.
Quinze joueurs qui s’adonnent à leur passion plus de 2 heures par jour depuis plus de 4 ans, ont ainsi été étudié.
Après avoir été sevré de jeu pendant 3 heures on les a placé seuls ou avec d’autres personnes face à différentes situations : danger, tristesse, souffrance ou anxiété… et on leur a demandé ce qu’ils ressentaient pour la personne qui subissait ces situations, comment se sentiraient-ils dans ce genre de situation.
Résultat : ils ont montré le même taux d’empathie que les participants qui n’étaient pas accros aux jeux vidéos.
Par le passé des études avaient mis en évidence un déficit d’empathie immédiatement après les sessions de jeu. Cette étude semble donc montrer que ceci ne dure pas dans le temps et qu’après un laps de temps de quelques heures les joueurs retrouvent leur état naturel. Les jeux vidéos ne semblent pas avoir d’effets à long terme sur l’empathie d’une personne.
Un bémol tout de même concernant cette étude : la taille extrêmement réduite de l’échantillon, seulement 30 personnes en tout.
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