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Si avez déjà pris l’avion, vous l’avez remarqué, les hublots des avions n’ont pas la forme carrée ou rectagulaire comme sur les fenêtres classiques. Ils sont, pour les décrire grossièrement, ovales, en tous cas de forme arrondie.
Cela n’a pas toujours été le cas. L’évolution s’est faite non en fonction de considérations esthétiques, mais par souci de sécurité. Dans les années 1950, les hublots étaient carrés. Problème, la pression en altitude. À 10.000 mètres, là où volent les avions de ligne, la pression est 3 fois moins grande à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’appareil.
Cette différence de pression fait enfler la carlignue et travaille sur les hublots. Et s’ils sont carrés, la force se concentre dans les angles. Il se créé plus précisément une « concentration de contraintes » dans le métal du fuselage. Avec le temps s’y créent des microfissures qui peuvent entrainer une rupture de la vitre ou dégrader le fuselage à tel point que cela peut causer une dépressurisation de la cabine.
Ceci arriva à trois DH 106 Comet, le premier modèle d’avion de ligne à réaction de l’histoire de l’aviation civile, qui s’écrasèrent entre 1952 et 1954.
Pour éviter que des forces importantes ne s’exercent sur les angles des hublots, on utilise donc la forme ovale. Les contraintes sont alors réparties de façon homogène. Ce qui d’ailleurs serait aussi le cas avec des hublots ronds.
Mais l’avenir sera peut-être aux avions sans hublots. Cela permettrait d’alléger considérablement les avions, chaque hublot pesant 15 kilos. Ils pourraient être remplacés par des écrans qui diffuseraient l’image de l’extérieur. Plus légers les avions consommeraient moins de carburant.
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