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Vous le savez, George Sand était une femme. Alors pourquoi cette femme écrivain née en 1804, dont le véritable nom était l’aristocratique Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil a-t-elle pris la décision de se faire appeler dès 1831, George Sand ?
Son nom officiel lui venait naturellement de son père, dont le prénom était certes Maurice mais dont le patronyme était vous l’avez comrpis, Dupin de Francueil, et qui était l’arrière-petit-fils de Frédéric-Auguste de Saxe, roi de Pologne connu comme Auguste II. Par ailleurs sa grand-mère de Georges Sand, était la fille du Maréchal de Saxe. Ce qui fit dire à l’écrivain, “le sang des rois se trouva mêlé dans mes veines au sang des pauvres et des petits”.
En 1830, elle rencontre l’écrivain Jules Sandeau. Tous deux décident d’écrire ensemble. Dès l’année suivante leur roman commun Rose et Blanche, ou la Comédienne et la religieuse est publié. Avec pour auteur: J. Sand. Pourquoi “J.” pour Jules. Quant à “Sand”, il s’agit de la contraction de Sandeau. Nulle trace d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil !
Mais alors que leur éditeur souhaite publier un deuxième ouvrage, leur relation amoureuse bat de l’aile. Il lui faut trouver un pseudonyme sous le nom duquel elle pourra publier. Prendre un pseudonyme est donc né chez George Sand de la volonté de masquer son identité pour avoir plus de chance d’être publiée. Elle choisit “George”. Pourquoi ?
Ce n’est pas très clair. L’étymologie renvoie à la terre, ce qui peut lui rappeler son cher Berry. D’autre part, même si cela est peu connu, le prénom « George » est la forme féminine (certes ayant eu peu de succès) de Georges avec un ”s” final.
Quoi qu’il en soit en 1831, elle choisit d’adopter ce prénom George, et y accole “Sand”, diminutif de “Sandeau”, le patronyme de son amant.
Ainsi elle publiera très vite plusieur romans sous ce pseudonyme: Indiana, Valentine, et La Marquise. Dans sa Correspondance (qui compte pas moins de 26 volumes), on peut lire les mots suivants: “Pour moi, ma chère maman, la liberté de penser et d’agir est le premier des biens”.
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