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Contrairement à la France où acheter des fruits, s’ils sont de saison, ne coûte pas trop cher, au Japon il s’agit d’une pratique de luxe. Là-bas il est presque impossible de satisfaire à l’injonction de manger 5 fruits et légumes par jour. Jugez plutôt : 1,80 euro pour une pomme, 7 euros trois tomates, 25 euros douze fraises, ou encore 100 euros pour un melon.
Ainsi au Japon on ne conçoit pas la consommation de fruits comme chez nous. Le fruits ne sont pas tellement vendus pour une consommation personnelle mais pour offrir en cadeau. Pour cette raison ils doivent être esthétiquement parfaits et présentés sur une couche de mousse pour ne pas être abimés. Cette coutume d’offrir des fruits daterait de l’époque d’Edo (1603-1868). On les considérait alors des « gâteaux d’eau » car certains d’entre eux comme le melon sont particulièrement juteux. Et ce sont eux qui encore aujourd’hui coûtent le plus cher.
Mais aujourd’hui les choses changent un peu et les japonais en consomment un peu plus. Au Japon on en mange ainsi 50 kilos par habitant, contre 116 kilos en France.
Plusieurs raisons expliquent le prix des fruits: les fortes taxes à l’importation, la rareté des terres arables ou encore la forte sélection des produits qui conduit à jeter les fruits considérés comme « moches ».
Non seulement la terre est chère, mais la main d’oeuvre l’est aussi, pour une production finalement faible, et une sélection, on l’a dit idiotement sévère. Tout cela concourt à des prix élevés.
Quant à l’importation, le Japon protège sa production nationale et impose des taxes importantes sur les fruits. Les oranges par exemple sont taxées à plus de 30%. Ajoutez à cela l’équivalent de la TVA et vous obtenez des prix déments.
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