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Elle s’appelle Lena Söderberg. C’était une mannequin suédoise. Une de ses photos avec un chapeau est restée célèbre. Ce cliché a en effet été utilisé comme référence dans de nombreux tests d’images numériques. Devenu un standard permettant de tester des algorithmes de traitement d’images, il date de 1972.
Mais au départ ce n’était pas le but. La photo devait tout bêtement servir à illustrer la couverture de Playboy. Car précision qui a son importance, le cliché entier montre la mannequin dénudée.
Mais un certain Alexander Sawchuk, professeur en Californie, à la recherche d’une photo à scanner pour une conférence, désireux de montrer un visage humain, eu l’idée d’utiliser un scan de la couverture du magazine, Playboy donc, qui se trouvait au bureau ! Et bien sûr il ne conserva que le visage et non le reste du corps de Lena Söderberg
Comment expliquer qu’ensuite cette photo eu un tel succès ? On dit qu’elle contient un grand nombre de textures et permet donc de tester en ptofondeur les logiciels de traitement d’images. On dit aussi que plus simplement que le visage du mannequin est beau et que cette raison fut suffisante.
Mais en nos temps particulièrement sensibles au traitement de l’image des femmes, on se demande désormais si cette utilisation n’est pas dégradante. Par exemple en 2017, l’éditorial du Journal of modern optics présenta plusieurs alternatives à l’image en question, des images plus neutres symboliquement. Et des magazines ont déjà indiqué ne plus vouloir l’utiliser.
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