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Tout simplement parce que ceux qui se couchent très tard risquent de mourir plus tôt que les autres.
Les travaux scientifiques tendant à le prouver viennent d’être publiés dans la revue Chronobiology International. L’étude est de grande ampleur. Elle a porté sur plus près d’un demi-million de personnes au Royaume-Uni pendant plus de 6 ans.
Les couche-tard en particulier ont un risque de mourir précocément, toutes causes confondues, 10% plus élevée que les couche-tôt.
Déjà dans le passé des études avaient montré que le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète était plus grand. Mais c’est la première fois que le risque de mortalité est lié directement à l’heure d’endormissement.
Pour que l’espérance de vie de ces personnes ne soit pas affectée il faudrait qu’elles puissent se lever plus tard et finir leur travail également plus tard, ce afin que leur rythme biologique ne soit pas affecté par les horaires imposés par leur profession. Car les noctambules ne décident pas tous de l’être. Il est probable que certains d’entre eux subissent une horloge biologique interne différente de la majorité des individus; une horloge qui ne correspondrait pas à leur environnement externe.
En dehors d’une mortalité plus élevée l’étude tend à montrer que les couche-tard développent davantage de troubles psychologiques, neurologiques, gastro-intestinaux et respiratoires. Ils fument plus, boivent plus d’alcool, de café et de drogues.
L’objet de la prochaine étude consistera à demander à ces « couche-tard » de se coucher plus tôt pour ensuite voir si on observe des améliorations sur la pression artérielle et la santé globale.
