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Faut-il dormir avec son chien ?

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Un tiers des Français qui possèdent un animal de compagnie l’autorise à dormir avec eux dans leur lit. Que doit-on penser de cette pratique ? Que dit la science ?

Selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance, dormir avec son chien ou son chat a une grande influence sur le sommeil. Plus précisément des conséquences néfastes. En effet ces animaux ont la particularité de ne pas faire de nuit complète, d’un trait. Ils se réveillent fréquemment, bougent et donc réveillent leur maitre. De plus nombre d’entre eux  ronflent ou font tout type de bruits qui peuvent engendrer des périodes de micro réveils (au minimum) chez celui qui dort à côté.

Autre argument militant en défaveur de l’animal dans le lit, l’aspect psychologique. En l’admettant à sous sa couette l’animal peut croire qu’il appartient au cercle des dominants. S’en suivraient toute une série de problèmes comportementaux dans la vie de tous les jours.

Enfin  des scientifiques anglais ont montré que la présence régulière d’un animal dans le lit ferait baisser considérablement la fréquence des rapports intimes au sein du couple.

Mais d’autres arguments militent plutôt en faveur de cette cohabitation nocturne. Des chercheurs spécialisés dans le sommeil ont déjà mis en avant les bénéfices en terme d’apaisement de la présence d’un animal. La fréquence et la durée des insomnies auraient ainsi tendance à baisser.

Chez les personnes célibataires en particulier, ce phénomène s’expliquerait par le sentiment de sécurité apporté en particulier par les chiens.

Enfin sur un autre type de population, les bébés, l’impact de la présence d’un animal dans la chambre à coucher semble aussi être prouvé. Une étude réalisée sur 2.500 bébés conclut que les enfants qui ont dormi près d’un chien ou d’un chat entre zéro et trois mois présentent un risque inférieur à la moyenne d’avoir de l’asthme à 6 ans. Ceci s’expliquerait par le fait  que vivre dans un environnement où se trouve davantage de bactéries, celles de l’animal, stimulerait le système immunitaire.
Cela rejoint parfaitement une étude dont avions parlé sur les Amish, ce groupe religieux aux Etats Unis qui refuse le style de vie moderne. Voici rapidement de quoi il s’agit. Il existe un autre groupe assez similaire, mais qui a tout de même des différences : les Huttérites.  Si les Amish vivent dans des fermes laitières où ils utilisent des chevaux comme moyen de transport et pour les travaux, les Huttérites eux utilisent des outils modernes pour exploiter leurs fermes. Ils sont donc moins en contact direct avec les animaux. Pourtant un point majeur les sépare : le taux d’asthme chez les enfants. 5 % chez les Amish, c’est-à-dire la moitié de la moyenne nationale américaine. Au contraire 21% chez les enfants Huttérites.
Cette différence s’expliquerait selon les scientifiques par un type de poussières présents à l’intérieur des maisons des Amish. Leurs granges étant plus proches des habitations, les enfants y sont tout le temps en contact avec une riche production microbienne. Celle-ci se trouve partout, pas uniquement dans les poussières mais dans l’air qu’il respire.
Et c’est précisément cette production microbienne des granges, du foin et de tout ce qui s’y trouve qui pousse le système immunitaire des enfants Amish à combattre l’asthme de façon très efficace.

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