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L’idée n’est pas nouvelle. Déjà en 1946 aux États-Unis, puis en Australie, et plus tard au Canada, au Brésil et au Maroc on y avait pensé. Et aujourd’hui ce sont des dizaines de pays qui déclenchent la pluie, en particulier dans les régions arides.
Cette technique a même été utilisée dans le domaine militaire pendant la guerre du Vietnam. Mais depuis 1977, une résolution de l’ONU interdit de modifier le climat à des fins militaires.
Le principe de la pluie artificielle consiste dans l’ensemencement des nuages. Il s’agit de relâcher différentes particules fines directement dans les nuages. Elles y joueront le rôle de noyaux géants de condensation, augmentant la condensation de la vapeur d’eau en eau liquide et le nombre des gouttelettes constituant les nuages. Ils sont composés de gouttes de tailles très différentes or pour qu’il pleuve, il faut qu’il y ait de grosses gouttes. Pour encourager leur formation des particules de poussières sont ajoutées, injectées depuis des avions sur lesquels on aura attaché des torches qui brûlent et qui contiennent des sels.
Cette technique permet d’augmenter les pluies jusqu’à 35%. Mais l’ensemencement ne fonctionne partout. Pour que cela devienne le cas il faudrait pouvoir évaluer la vapeur d’eau dans l’atmosphère, la température et comment elle varie selon l’atmosphère. En fonction de ces paramètres il y a des conditions climmatiques qui ne permettent pas d’ensemencer.
Aujourd’hui on estime que plus de 50 pays pratiquent l’ensemencement, avec en tête les Emirats Arabes Unis. L’enjeu est important car on estime que d’ici 2050, 140 millions de personnes devront migrer à cause de la pénurie d’eau.
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