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Une étude récente, menée sur un nombre significatif de personnes, montre une relation entre le nombre de partenaires sexuels et l’apparition, chez les hommes et les femmes concernés, de certaines formes de cancers.
La réalisation de l’étude
Pour mener à bien leur étude, les chercheurs ont soumis un questionnaire à deux groupes de plusieurs milliers de volontaires de plus de 50 ans, l’un composé d’hommes et l’autre de femmes.
Les personnes interrogées ont été invitées à indiquer le nombre de partenaires sexuels qu’elles ont connus au cours de leur vie. D’autres questions portaient sur leur état de santé, avec la mention d’éventuelles maladies ou de possibles états dépressifs.
En remplissant le document, les membres des deux groupes précisaient également leur situation familiale et professionnelle, leur pratique sportive, si elles en avaient une, ou encore leurs éventuelles habitudes de fumeurs.
Un lien possible
Les conclusions de l’étude semblent montrer un rapport entre le nombre de partenaires sexuels et l’apparition d’un cancer. Le lien paraît d’autant plus avéré que le nombre de partenaire est plus élevé.
Par ailleurs, cette corrélation semble plus accentuée chez les femmes. C’est ainsi que chez les femmes déclarant avoir eu plus de dix partenaires sexuels, les cas de cancer étaient supérieurs de 91% par rapport aux femmes n’ayant connu qu’un seul partenaire ou même aucun.
Dans le cas des hommes, cette proportion, dans la même situation, n’est que de 69%. Cette différence, dans la survenue des cancers, entre les hommes et les femmes ayant eu le même nombre de partenaires sexuels, n’a pas encore reçu d’explication concluante.
Les formes de cancers peut-être liés à la fréquentation de nombreux partenaires sont surtout ceux du col de l’utérus, du vagin ou de l’anus, mais aussi ceux de la gorge ou de la bouche.
Ces pathologies se développeraient à la suite de la transmission, par voie sexuelle, de virus pouvant favoriser l’apparition de cellules cancéreuses.
Cette étude se borne, pour l’instant, à évoquer la possibilité d’un rapport entre le nombre de partenaires sexuels et le diagnostic de certains cancers. Elle ne démontre pas, de manière certaine, l’existence d’un lien de cause à effet entre les deux phénomènes.