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La chérophobie touche autant les hommes que les femmes. Il s’agit du dégoût absolu, une aversion pour la joie et l’enthousiasme.
Le mot a pour origine « chero » qui en grec signifie la joie, la gaieté, le mot « phobie » dont vous connaissez le sens.
Généralement les personnes atteintes de ce trouble craignent la joie parce qu’elles anticipent un malheur postérieur. Elles pensent en effet qu’un évènement tragique viendra après le bonheur. Donc elles préfèrent s’en priver. C’est pour cela que l’on dit de leur symdrome qu’il est celui de « la peur des conséquences ». En effet, elles ont enregistré l’idée que toute joie doit se payer et que si elles ressentent une sensation de joie (même simple), il adviendra automatiquement un malheur.
Comment expliquer la survenue de cette phobie ? Très souvent la personne atteinte de chérophobie a subi dans son enfance un évènement honteux à un moment de joie. Son enthousiasme fut alors contrarié. Elle développe par ailleurs souvent des fascinations diverses pour la mort, le morbide…
Pour les soigner il faut les convaincre qu’une joie est possible sans retombées néfastes. Il faut en particulier l’estime de soi.
Parmi les chérophobes célèbres on peut citer Cioran, Beckett, Kafka, ou encore Louis Ferdinand Céline.