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Les scientifiques s’intéressent depuis longtemps au phénomène de la croyance religieuse. Ils ont essayé de comprendre si ses diverses manifestations pouvaient influencer le fonctionnement du cerveau et si oui, de quelle manière.
La croyance religieuse et le cerveau
Le comportement cérébral est-il modifié par l’expression de la foi religieuse? Pour le savoir, des équipes de chercheurs ont étudié l’activité cérébrale de personnes en train de prier ou se livrant à la méditation.
Ils ont aussi voulu savoir comment fonctionnait le cerveau de moines ou de religieuses en proie à des expériences mystiques. Pour cela, ils ont été soumis à des examens appropriés.
Derrière cette recherche, se dessine une interrogation majeure : la croyance religieuse est-elle un phénomène intrinsèque, indépendant de tout substrat physiologique, ou est-elle le produit de l’activité cérébrale?
Coup de projecteur sur le cerveau d’un croyant
Les résultats de ces études conduisent les scientifiques à formuler plusieurs observations. Ainsi, ils se sont aperçus que le fonctionnement du cerveau était bien influencé par les manifestations de la croyance religieuse.
La prière ou la méditation stimulent ainsi certaines zones du cerveau, comme celles qui concernent la sensation de plaisir ou la régulation de la peur. Par ailleurs, l’activation de telle ou telle région cervicale dépend aussi de la manière dont les personnes croyantes pratiquent leur foi.
Selon que la croyance s’ancre dans une conviction profonde ou se nourrit plutôt de connaissances livresques, elle stimulera plutôt une zone ou une autre du cerveau.
En fait, ces études mettent en lumière non pas tant l’activation de zones précises du cerveau par la croyance religieuse que la mise en relation de certaines parties d’entre elles.
Les chercheurs ont également montré qu’il n’existait pas de région cérébrale réagissant uniquement aux manifestations de la croyance religieuse. Il n’y a donc pas de zones de cerveau responsable de l’éclosion et de l’expression de la foi religieuse.
En effet, les zones impliquées par une prière ou une méditation sont stimulées par d’autres situations de la vie quotidienne. Si elle s’enracine dans un processus physiologique, l’expression de la croyance religieuse n’en dépend donc pas totalement.