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Aujourd’hui, les réseaux sociaux en ligne comme Facebook, Instagram ou encore Snapchat sont devenus des outils quasi-incontournables pour créer et maintenir des liens sociaux. Mais une étude réalisée par l’Université de Pennsylvanie a montré qu’une fréquentation trop assidue de ces plateformes favorisait un état dépressif.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont sélectionné 143 élèves âgés de 18 à 22 ans qu’ils ont répartis en deux groupes distincts. Le premier groupe devait limiter sa navigation sur les réseaux sociaux à 10 minutes par jour alors que l’autre partie du panel n’avait aucune restriction de durée. L’expérience a été menée durant une période de trois semaines.
Le résultat de cette étude a montré que les adolescents invités à réduire le temps passé devant les réseaux sociaux éprouvaient un sentiment d’apaisement et ils étaient moins susceptibles de succomber à la dépression. Ce ressenti était plus fort pour les élèves qui présentaient un mal-être au début de l’expérience.
Suite à cette étude, les chercheurs de l’Université de Pennsylvanie préconisent une durée maximale de 30 minutes par jour sur les réseaux sociaux.
Mais Olivier Le Deuff de l’Université Montaigne à Bordeaux regrette que les responsables de cette étude n’aient pas plus creusé la question. Selon lui, il aurait été intéressant d’analyser l’impact des réseaux sociaux en fonction de critères comme le niveau social des enfants, leur implication dans la vie collective, les activités sportives qu’ils pratiquent.
De leur côté, des chercheurs de la Royal Society for Public Health (RSPH) ont montré qu’en plus de solitude et de dépression, les adolescents trop présents sur les réseaux ont un sommeil plus perturbé, or les insomnies sont connues pour occasionner des troubles de l’attention et du contrôle des émotions.
Aujourd’hui, les plateformes d’échange ont séduit 3 milliards d’individus soit 40 % de la population mondiale. Les dirigeants de Facebook et d’Instagram ont bien compris l’emprise que peut susciter les réseaux sociaux chez les jeunes (et les moins jeunes). Aussi des alarmes devraient être installées sur les pages personnelles des utilisateurs pour leur signaler des temps de connexion jugés excessifs. Évidemment, ce garde-fou n’a pas été créé par altruisme mais une protection est devenue nécessaire pour éviter que les utilisateurs des réseaux sociaux finissent par se détourner définitivement de cette forme de communication considérée comme trop virtuelle.
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