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Mozart lui-même pensait en avoir été victime. Bien que rien ne soit sûr concernant le compositeur, un terrible poison liquide exista bel et bien à l’époque de l’Europe des Lumières.
Son nom, l’acqua-tofana. Il fut créé au XVIIe siècle par Giulia Tofana, une sicilienne de Palerme. Son apparence inoffensive en fit le plus craint des poisons. Quatre à six gouttes suffisaient pour tuer un individu. Composé essentiellement d’arsenic, il fut d’abord utilisé surtout par les femmes sur leur mari, dans le but d’hériter. Certains suggèrent qu’elle était composée également de la linaire ou de cantharide officinale.
Indétectable, l’acqua-tofana était la potion idéale des empoisonneurs. Une de ses caratéristiques principales est qu’il agissait lentement, laissant penser que la victime mourait suite à une détérioration naturelle. Il provoquait en effet d’abord des symptômes ressemblant à ceux d’une maladie avancée et donnait suffisament de temps pour que le mari organise son héritage en faveur de sa femme.
En un demi-siècle on pense que Giulia Tofana et ceux qui utilisèrent son poison tuèrent au moins 600 personnes.
Car Tofana ne fut pas la seule à s’en être servie. En 1659 à Rome, une association de six veuves noires se mit en place. Leur but : tuer des époux. Leur outil, l’acqua tofana.
L’Abbé Gagliani, écrivit : « Il n’y avait pas une femme à Naples qui ne disposait d’une dose, exposée aux yeux de tous au milieu de ses parfums. Elle seule savait de quelle fiole il s’agissait et pouvait la différencier des autres.»
Mais certains remettent en cause l’existence même du produit pour une raison simple : il est impossible de reproduire de nos jours l’indétectabilité de l’acqua-tofana.
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