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Ernst Chladni découvrit comment voir le son en faisant vibrer une plaque métallique saupoudrée de sable. Il vit alors apparaitre sous ses yeux différentes figures géométriques en fonction de la fréquence du son.
Voilà exactement comment réaliser ces figures : sur un support sont fixées de manière rigide différentes plaques métalliques de tailles et de formes différentes. Contrairement à la partie centrale fixe, la périphérie de ces plaques est libre de vibrer. On met du sable sur ces plaques puis on les fait vibrer en produisant un son grâce à un archet que l’on frotte sur le bord de la plaque. La plaque se met alors à vibrer.
Le sable se déplace de la manière suivante : il quitte les zones à fortes vibrations pour rejoindre celles à vibrations plus réduites.
Cette découverte fut tellement étonnante pour l’époque que Napoléon lui-même invita Chladni à lui faire une représentation privée. A l’issue de celle-ci il fit savoir qu’il remettrait un prix à quiconque expliquerait ces figures. Il fut remporté par Sophie Germain. Chladni lui, obtint simplement une dédicace de Napoléon sur son traité d’acoustique.
Apres Chladni c’est Hans Jenny au début du 20eme siècle qui poursuivit ses travaux et regroupa ses propres expériences sous le nom de cymatique (ce qui signifie la science des ondes), au cours desquelles il parvint à recréer de multiples formes naturelles comme des spirales par exemple grâce à des fréquences sonores particulières. C’est lui qui est aujourd’hui considéré comme le « père » de ce domaine.
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