Économie

Comment le « Plan Marshall » a-t-il relancé l’économie d’après-guerre ?

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Vous le connaissez surement ! Plan de relance proposé par les États-Unis d’Amérique – à l’issue de la Seconde Guerre mondiale – le plan Marshall a joué un rôle majeur dans la reconstruction économique et matérielle des pays d’Europe de l’ouest. Une aide généreuse donc… mais qui ne devait rien au hasard, dans un contexte où le communisme était particulièrement attractif. Vous allez voir.

Tout commence lorsque l’armistice est signé le 8 mai 1945. L’Europe de l’ouest est alors jonchée de décombres, après 6 années d’une guerre sans merci. Ainsi, en plus d’une population décimée, l’économie est exsangue et l’industrie complètement à l’arrêt.

Pour mener à bien son gigantesque chantier de reconstruction, le Vieux Continent a donc besoin de beaucoup de liquidités. Cet apport financier, les États-Unis d’Amérique sont justement prêts à l’injecter, moyennant – tout de même – le respect de quelques conditions.

Ficelé par le général Georges Marshall (alors secrétaire d’État américain), un plan éponyme est ainsi proposé – le 5 juin 1947 – aux gouvernements européens (pour la plupart purgés de leurs ministres communistes).
Dans la lignée des aides accordées dès 1943, celui-ci prévoit un grand nombre de dons (13 milliards de dollars, au total) répartis entre les pays bénéficiaires, lesquels doivent accepter en retour de consommer des marchandises américaines.

Devant sortir leurs pays de l’ornière, les chefs d’État européens acceptent l’aide qui leur est proposée, de même que les conditions qui y sont liées. Parmi elles, on compte notamment :

– La répartition de l’aide américaine entre tous les pays concernés, ce qui implique une coordination européenne et, in fine, une relative perte d’indépendance nationale.

– On compte également l’établissement d’une économie libérale, compatible avec le système américain.

– De même la consommation de biens en provenance des États-Unis d’Amérique (une aubaine pour 
l’industrie américaine).

– Et enfin une distance prise avec les régimes soviétiques.

Tout cela pour quel résultat ? Et bien, loin d’être un fiasco, le plan Marshall est corrélé à l’apparition des Trente Glorieuses (de 1946 à 1975). Bien sûr, le voir comme l’unique sauveur de l’Europe serait une erreur, selon de nombreux historiens étudiant la période l’après-guerre. En effet, avant l’arrivée du plan Marshall, il existait déjà des plans de reconstruction organisés à un niveau national. Celui-ci n’aurait donc fait office que d’accélérateur à un processus déjà enclenché.

Un constat qui n’empêche le plan Marshall d’être considéré – encore de nos jours – comme un
exemple réussi de relance économique.

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