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Si le commandant Cousteau a porté une bonne partie de sa vie un bonnet rouge, il le faisait en référence à l’uniforme des anciens bagnards de Toulon au 18ème et 19ème siècle, parmi lesquels on désignait des « volontaires » pour des interventions dangereuses réalisées en scaphandre « pieds lourds ». Par peur des risques, les scaphandres furent ainsi d’abord essayés par des détenus. Et c’est pour les différencier des autres hommes sur les ports et les bateaux, qu’on leur a imposé le port de bonnets rouges.
Il s’agissait donc de la part du commandant Cousteau d’un signe de reconnaissance, un hommage.
A propos des scaphandres dits « pieds lourds » ou `a casque, leur origine est très ancienne. Au 4ème siècle av. J.-C., on rapporte pour la première fois l’utilisation d’un équipement s’en rapprochant. Alexandre le Grand plongea sous les eaux grâce à un principe de cloche inversée décrit par celui qui fut son précepteur, Aristote. Mais c’est Léonard de Vinci, au 15ème et 16ème siècle qui imagina un masque avec tuyau amenant l’air au plongeur. Le même principe utilisé par les scaphandres pieds lourds. Cet appareil était destiné au combat contre une flotte ennemie. La combinaison étanche en cuir permettait au plngeur d’aller à quelques dizaines de mètres de profondeur. Mais il est fort probable que cette invention resta sur le papier et ne fut jamais mise en pratique.
Le premier vrai scaphandre à casque véritablement fabriqué et utilisé fut celui du chevalier Pierre Rémy de Beauve en 1715. Il était constitué d’un casque de métal et d’un vêtement de cuir comme celui de Léonard de Vinci. Il était relié à la surface par deux tuyaux dont l’un était alimenté en air de surface par un soufflet alors que l’autre servait à l’évacuation de l’air expiré du plongeur.
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