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L’appellation « sucre » englobe une famille de molécules (le glucose, le fructose et le saccharose). Depuis des décennies, cette substance alimentaire, très utilisée dans la réalisation de desserts et de pâtisseries, est considérée comme dangereuse pour la santé. Des études ont montré qu’une consommation excessive induit un accroissement des risques de développer un diabète de type 2, favorise l’obésité, augmente la probabilité de contracter une maladie cardiovasculaire et multiplie les problèmes dentaires.
Parmi les sucres, seul le glucose est indispensable au bon fonctionnement de notre organisme, mais il est important de le consommer avec modération. Mais la saveur agréable et le prix relativement faible du sucre rendent cet ingrédient très attractif d’où son utilisation massive dans l’agroalimentaire. L’OMS a déclaré récemment que les doses quotidiennes en sucre dans le cadre d’une alimentation équilibrée ne devaient pas dépasser 25 g soit environ 6 cuillères à café. Or, en moyenne les Français consomment 95 g de sucre par jour, soit près de 4 fois la dose recommandée.
Le sucre est un produit relativement insidieux, il se cache dans les aliments naturels comme les fruits mais surtout dans les produits transformés. Ainsi, une canette de cola d’une capacité de 33 ml renferme 35 g de sucre et un yaourt aux fruits recèle 15g de sucre. Un jus de pomme de 25 ml contient 10 g de sucre mais le nectar de jus présente une quantité de sucres plus importante.
Le sucre est même présent dans les plats cuisinés salés. Les industriels l’utilisent pour ajuster la saveur, la texture ou la saveur. Ainsi, le consommateur mange, sans s’en douter, des quantités trop élevées de sucre. Pour limiter son apport en sucre, il est important de lire les étiquettes des produits achetés. Les fabricants sont maintenant dans l’obligation d’indiquer la teneur en glucides sur leur emballage.
Sur le marché, il existe des alternatives au sucre. Créé en 1965, l’aspartame est un édulcorant artificiel présentant un pouvoir sucrant 180 fois supérieur au sucre. Outre les controverses liées à la consommation, le défaut de l’aspartame est de perdre ses saveurs à des températures supérieures à 100°C. Produit naturel, la stévia a été autorisée à la commercialisation en Europe en 2011. Cet édulcorant a la propriété d’être stable même à des températures élevées. Pour limiter sa consommation de sucre, Kieran Clarke, un chercheur de l’Université Oxford préconise de faire du sport pour compenser son appétit des produits sucrés.
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