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Pour certaines personnes les feux d’artifice sont un véritable cauchemar. Ils cumulent tout ce qui peut être désagréable pour un organisme humain: des bruits très forts, soudains et une mauvaise odeur.
Pourtant pour la plupart d’entre nous il s’agit d’un spectacle agréable, voire hypnotisant. Et justement entre les feux d’artifice et notre cerveau il est question d’effet hypnotisant ! Mais pas seulement.
Les feux pyrotechniques hypnotisent notre cerveau en même temps qu’ils jouent sur nos peurs.
Les flashs, les explosions, sont perçus comme une menace. Aussi, est activée toute une série de réactions neurochimiques qui mettent le corps sous temsion et le prépare à réagir.
Par la même occasion, le cerveau libère de la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir et de la récompense.
Ainsi ce genre de spectacle présente la particularité de placer le cerveau entre la peur et le plaisir.
Une tension se crée entre ces deux états, qui se renforce à chaque jaillissement de lumière, conduisant le cerveau à renouveller réactions neurochimiques précitées.
A ce propos savez-vous pourquoi nous fêtons traditionnellement le 14 juillet avec un feu d’artifice ?
Cela remonte à Louis XIII. Le premier spectacle pyrotechnique a lieu en 1612 sur la place des Vosges à Paris lors de son mariage avec Anne d’Autriche. Se déroulant sur 3 jours la fête aurait réuni 70.000 personnes. Devant ce succès on tire des feux d’artifice à chaque fête royale: mariage, baptêmes etc tous les prétextes sont bons!
Avec la Révolution ce type de spectacle est repris dès la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790 puis abandonné durant le reste de la Révolution car il coûte cher et rappelle la monarchie. Il revient définitivement pour la première fête nationale le 14 Juillet 1880, sous la IIIe République.
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