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Selon les études, deux capitales sont au coude à coude pour le titre de la capitale qui enregistre la criminalité la plus faible: Tokyo et Singapour. Il semble que ce soit cette dernière qui ait un petit peu d’avance.
Singapour est une cité-État d’Asie du Sud-Est peuplée par près de 6 millions de personnes. Suffisamment pour que de très nombreux crimes y soient commis. Or en 2016, la police locale a déclaré qu’en 135 jours elle n’avait enregistré aucun crime, ni vol avec effraction, ni cambriolage ou vol. Il faut dire que le principe de « tolérance zéro » pour les crimes y est appliqué avec une intransigeance absolue: tout acte criminel est réellement puni.
Un niveau de délinquance si bas que certaines entreprises locales, quand elles partagent leur entrée avec des halls d’immeuble, n’ont pas de porte et donc ne ferme pas, ne se protège pas la nuit. De fait, selon le « Gallup Law and Order Index », une étude menée en 2015 dans plus de 140 pays, à la question « Vous sentez-vous en sécurité lorsque vous rentrez seul la nuit dans la ville où vous vivez ? », les Singapouriens sont ceux qui ont le quotidien le plus paisible, puisqu’ils répondent oui à 91%. Suivent juste derrière les habitants de Hong-Kong.
Bien sûr ces résultats sont facilités par le type de régime en place: Singapour est en effet considéré comme une « démocratie autoritaire », avec la même famille au pouvoir depuis des décennies. La ville bénéficie du libéralisme économique sans le libéralisme politique. Ce qui facilite la mise en place de sérieuses mesures sécuritaires. Par exemple depuis 2012, la police a installé plus de 62 000 caméras partout sur l’île.
Par ailleurs dans le but de lutter contre la délinquance, des patrouilles composées de civils bénévoles ont été mises en place. Ces personnes ont été formées par la police et patrouillent dans le cadre du programme Citoyens en patrouille. Aujourd’hui, plus de 5 000 personnes quadrillent 628 zones. 40% des infractions graves comme outrage à la pudeur sont effectuées avec l’aide du public.
Une très faible criminalité malgré ce que l’on appellerait chez nous l’entassement des populations dans des barres d’immeubles, appelés HDB. 81 % de la population y vit. Les appartements y font de 45 m2 à 110 m2 et les loyers y oscillent entre 500 et 1000 euros.Revers de la médaille, de nombreuses libertés individuelles sont limitées. Par exemple les manifestations sans autorisation et les grèves sont interdites. La censure est par ailleurs pratiquée dans de nombreux domaines comme Internet ou la presse. Etat conservateur, la pornographie est strictement interdite. En revanche la morale s’arrête aux portes des casinos puisque deux des plus importants casinos d’Asie s’y trouvent.
Fake medicaments: a threat to safety and to the economy