Incroyable !

Bailler rafraichit le cerveau

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Synonyme de fatigue, le bâillement est même parfois associé à l’ennui. Pourtant, ce processus physiologique – qui consiste a ouvrir la bouche pour aspirer de l’air – pourrait avoir une toute autre signification…

Plus qu’un simple réflexe

Homme, femme, enfant (et même fœtus !) tout le monde, ou presque bâille. Même constat dans le monde animal, où parmi les vertébrés, seule la girafe manque à l’appel des bâilleurs chroniques.

Associé à la fatigue, ce réflexe est également très « contagieux » chez les primates puisque le bâillement d’un individu peut également provoquer celui des personnes qui y en sont témoins.

Ainsi, en tout et pour tout, nous bâillerions environ 250 000 fois au cours de notre vie ; ce qui équivaut, en moyenne, à un total compris entre 5 et 10 fois par jour.

Le bâillement fait donc très clairement partie de nos vies quotidiennes, mais quid de son « utilité » ?
Certains chercheurs avanceraient une hypothèse étonnante : bâiller permettrait à notre corps de rafraîchir le cerveau.

Un peu d’air frais

Parmi les partisans de cette théorie, le psychologue américain Andrew Gallup (université d’État de New York) est formel : le réflexe du bâillement se serait répandu chez la plupart des vertébrés, car il contribuerait à la thermorégulation de la tête (en y faisant entrer, à chaque fois, un volume significatif d’air frais).

Néanmoins, pour que cette hypothèse soit validée, il faudrait que les résultats obtenus – suite à des études menées sur des cobayes humains – confirment la présence de trois critères :

Les bâillements doivent être plus fréquents quand la température augmente
Les bâillements ne doivent pas survenir lorsque la température est trop élevée (car, dans ce cas précis, bâiller devient inutile). Les bâillements doivent être moins fréquents lorsqu’il fait suffisamment frais dehors

En prenant pour base des populations vivant à Tucson (dans le désert de l’Arizona) et à Vienne (en Autriche) les chercheurs ont réussi à récolter des résultats qui remplissaient toutes ces conditions.

En effet, en combinant les deux études, ils sont parvenus à démontrer qu’il existe une « fenêtre thermique » du bâillement qui favoriserait ce réflexe lorsque l’air ambiant est doux (c’est à dire : lorsque la température avoisine 20°C).

Les sceptiques rétorqueront, toutefois, que tout cela est à dormir debout.

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