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Originaire de la Lozère, Augustin Trébuchon (1878-1918) est considéré comme étant le dernier soldat français mort au court de la Première Guerre mondiale.
Particulièrement malchanceuses, les circonstances de sa mort ont achevé de le rendre célèbre.
Un agent de liaison remarquable
Né le 30 mai 1878, au Malzieu-Forain en Lozère, Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon est issu d’une famille modeste. Alors qu’il est berger communal à Freyssinet, la Première Guerre mondiale le conduit à être mobilisé dès août 1914. Il avait alors pour projet de se marier.
Âgé de 36 ans, il est affecté au sein d’un régime de réserve (le 415ème R.I), avec lequel il prend part aux plus grandes batailles du conflit (la Marne, Verdun, l’Artois ou encore la Somme).
Occupant un rôle d’estafette (chargée de faire la liaison entre les différents corps d’armée), Augustin Trébuchon est particulièrement exposé aux soldats ennemis. Ainsi, blessé à plusieurs reprises, il parvient tout de même à regagner le front après chaque coup dur.
Au cours des derniers combats du mois de novembre 1918, Augustin est un soldat de première classe et estafette du 415e R.I. Alors qu’il est posté dans les Ardennes, une nouvelle fait grand bruit le 8 novembre : les Allemands auraient pris pour décision de demander l’armistice.
Une mort évitable
Afin de maintenir la pression sur les dirigeants allemands, le Maréchal Foch décide de poursuivre les offensives au-delà de la Meuse.
Les contre-attaques allemandes ne se font pas attendre et, le matin du 11 novembre, des bombes tombent encore.
Toutefois, à 9h45, Le Maréchal Foch annonce la fin des négociations et l’entrée en vigueur de l’Armistice à partir de 11h00. Encore dans l’exercice de ses fonctions, l’agent de liaison Trébuchon est mortellement blessé à 10h50, seulement 10 minutes avant le coup de clairon annonçant la fin de la guerre.
Dans un premier temps, ce coup du sort est volontairement occulté par les autorités françaises, lesquelles ne souhaitent pas créer de polémiques au sujet de ces offensives de dernière minute.
Ce n’est que dans les années 2000 que la France et plus particulièrement la commune de Vrigne-Meuse rendront hommage au dernier soldat mort pour la patrie, au cours de la Grande Guerre. Ainsi, depuis 2008, une rue Augustin Trébuchon honore la mémoire de ce soldat valeureux, sur les terres de sa dernière mission.
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