 |
Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
.
En automne, nos forêts se vêtent d’une superbe parure d’or et de pourpre. Puis, peu à peu, les feuilles des arbres caducs se détachent des branches et jonchent le sol. Ce mécanisme naturel, lié à la baisse des températures et à un moindre rayonnement solaire, permet à l’arbre de mieux résister à la période froide.
Un processus naturel
Durant la belle saison, les feuilles jouent un rôle crucial dans la croissance de l’arbre qui les porte. Par le phénomène de la photosynthèse, les feuilles fabriquent, sous l’action du soleil, les glucides qui fournissent son énergie à l’arbre. Elles le font à partir de l’eau et du gaz carbonique de l’air.
Mais voilà qu’en automne, aux premiers frimas, les feuilles des arbres caducs s’étiolent et se fripent. Avertis par des informations transmises par les capteurs des feuilles, sensibles à la lumière, les arbres suscitent la création de bouchons de liège, qui interrompent la circulation de sève dans les feuilles.
Privées de sève, les feuilles se dessèchent et finissent par tomber. Quant aux aiguilles des espèces persistantes, qui ne sont que des feuilles modifiées, elles ne tombent pas. Isolées par une couche de cire, elles sont mieux armées pour résister aux saisons froides.
Pourquoi l’arbre sacrifie-t-il ses feuilles?
Car c’est bien ce qui se passe. C’est l’arbre, en effet, qui coupe le circuit de la sève, condamnant les feuilles à un déclin inéluctable.
Ce processus naturel ne doit rien au caprice, mais tout à la nécessité. L’arbre doit tout faire pour se protéger au mieux du froid. Dans ce but, il doit économiser ses forces et éviter les dépenses d’énergie inutiles. Il doit en somme s’organiser pour vivre dans une sorte d’engourdissement protecteur.
C’est facile pour le tronc et les branches, qui sont isolés du froid par leur écorce. De même, les racines sont protégées des températures fraîches par la terre qui les recouvre. Mais ce n’est pas le cas des feuilles.
Elles ne sont pas armées pour résister au froid. Dans ces conditions, pourquoi leur permettre de consommer une grande quantité d’énergie qui, en somme, ne servira à rien? Il est donc préférable de hâter leur fin.
