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Depuis avril 2019, des milliers d’habitants de Hong Kong manifestent à nouveau dans les rues de la cité. Ils entendent défendre les libertés et la semi autonomie reconnues par le statut qui, depuis 1997, régit cette ancienne colonie britannique.
Le 1er juillet : une date essentielle pour les Hongkongais
Ce jour est en effet mémorable pour les habitants de Hong Kong. C’est en effet le 1er juillet 1997 que la rétrocession de ce territoire britannique à la Chine est devenue effective.
C’est peut-être avec une certaine nostalgie qu’une partie de la population a vu alors l’Union Jack descendre de son mât pour la dernière fois.
Hong Kong : un statut particulier
Hong Kong bénéficie en effet d’une situation particulière, reconnue par les autorités chinoises au moment de la remise du territoire à la Chine. Hong Kong est en effet devenue une Région administrative spéciale, dotée de certains privilèges.
Ils lui permettent notamment de connaître une certaine forme de démocratie. À terme, le chef de l’Exécutif devrait être élu au suffrage universel, le Conseil législatif est déjà désigné en partie par ce moyen et la liberté d’expression est un droit reconnu, même si elle n’est pas toujours respectée.
En résumé, Hong Kong devait être l’incarnation de cette devise énoncée par les dirigeants chinois eux-mêmes : « Un pays, deux systèmes ».
Que veulent les manifestants?
Depuis le début, il apparaît cependant que les autorités chinoises tentent par tous les moyens de rogner les libertés de Hong Kong et de la faire rentrer dans le rang.
C’est contre une nouvelle tentative dans ce sens que des manifestations massives sont organisées depuis avril 2019.
Leur cible principale est la nouvelle mouture de la loi sur l’extradition, mise au point en février, qui faisait craindre une emprise grandissante de Pékin sur le fonctionnement des institutions judiciaires de la cité.
Devant l’ampleur du mouvement, les répercussions économiques et la désapprobation d’une partie de la communauté internationale, le texte controversé a été retiré.
Ce n’est pas la première fois que les Hongkongais organisent des manifestations contre la Chine. En 2014, le mouvement des parapluies entendait protester contre la volonté de Pékin de rendre moins démocratique l’élection du chef de l’Exécutif.