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A priori, rien de plus anodin qu’une plaque d’immatriculation. Et pourtant… Certains collectionneurs passionnés se sont lancés dans un business plutôt juteux : celui de l’achat et de la revente de plaques « collectors ». L’une d’entre elles – la plaque F1 – vaudrait, par exemple, près de 16 millions d’euros.
Des prix de folie
Déjà que les voitures coûtent cher, si en plus leurs plaques suivent la tendance…
C’est bien la crainte qui ressort des enchères auxquelles se livrent des collectionneurs passionnés par des plaques d’immatriculation personnalisées et fabriquées dans des éditions limitées.
Parmi ceux-ci, se trouve Afzhal Kahn, le designer automobile et fondateur de la société de personnalisation de plaques d’immatriculation « Kahn Design ».
Entrepreneur avisé, l’homme – de nationalité britannique – investit dans des plaques dites « collectors », pour les revendre quelques années plus tard, en effectuant une plus-value remarquable.
L’une d’entre elles – la plaque « F1 » (apposée sur une Bugatti Veyron SuperSport) – a même été mise à vendre pour 14,70 millions de livres (soit 16,8 millions d’euros, taxes comprises), alors qu’elle avait été achetée au tarif de 440 000 livres (à peu près 500 000 euros) au Conseil de l’Essex.
Des sommes complètement folles mais pas si irréalistes, puisqu’en 2008 la plaque 1 d’Abu Dhabi avait été acquise pour environ 13 millions d’euros.
Un business juteux
Si le business des plaques d’immatriculation affole les compteurs outre-manche, la France reste – quant à elle – bien sage dans ce domaine.
Il faut dire qu’au sein de l’Hexagone, la personnalisation des plaques n’est pas autorisée (les automobilistes ont tout juste le droit de choisir le logo du département, mais en aucun cas la combinaison de chiffres et de lettres qui y figure).
De même, contrairement au Royaume-Uni (où une plaque est liée à son propriétaire), la France contraint une plaque d’immatriculation à être attachée au même véhicule, durant toute la durée de son utilisation.
Ces détails juridiques représentent un vrai manque à gagner pour l’État français, puisqu’à raison de 1000 euros par plaque, un tel système de personnalisation pourrait rapporter la coquette somme de… 10 millions d’euros.