Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner | |
S’abonner |
.
Je ne vous apprends rien, notre planète est majoritairement recouverte d’eau. Il y a à sa surface bien plus d’eau que de terre. Environ 70% d’eau. Mais il est en revanche faux de dire que la Terre est composée de 70% d’eau. Car dans ce cas il faut comparer les volumes d’eau et de terre.
Or si on compare ces volumes, la conclusion est différente: il n’y a que très peu d’eau sur Terre.
La réserve totale d’eau de la planète est de 1,4 milliards de km3. Si on en faisait une sphère, on obtiendrait une boule d’eau de 1400 km de diamètre. Or par comparaison la Terre a un diamètre de 12.756 km. 9 fois plus.
De plus de ce volume finalement assez faible, seuls 2,53 % est de l’eau douce. On la trouve à 69 % dans les glaciers, 30 % dans les nappes phréatiques ; 0,7 % dans le permafrost ; 0,3 % en surface et dans l’atmosphère. Cela signifie qu’à peine 1 % de l’eau sur Terre est de l’eau douce à l’état liquide.
C’est au lac Baïkal que l’on en trouve la plus grande quantité. A lui tout seul il contient 23.000 milliards de mètres cubes d’eau douce.
En revanche, contrairement à la Terre, il est exact que le corps humain lui est bien constitué de 65% d’eau. Les bébés en ont même 78 %.
Et chez l’être humain, l’eau n’est pas comme celle de la Terre, à la surface. Elle entre bien dans sa composition interne. Ainsi un homme adulte est fait d’à peu près 45 litres d’eau s’il pèse 70 kilogrammes. Chez les femmes, la proportion est légèrement inférieure à cause des tissus adipeux. Leur corps est composé à 55% d’eau. Et si ce sont les poumons qui en contiennent le plus (78%) sachez que nous en éliminons 2,4 litres d’eau quotidiennement par la respiration, la transpiration et l’urine.
Pour conclure revenons à la Terre. L’intérieur de la Terre contient également de l’eau. Mais l’estimation de sa quantité est difficile. En effet l’eau qui se trouve dans le manteau subit de si hautes températures (plus de 1000 degrés) et des pressions si considérables qu’elle se transforme en gaz.