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Le test de Rorschach est un outil d’évaluation psychologique mis au point par le psychanalyste suisse du même nom en 1921. Il s’agit d’une série de 10 taches d’encre symétriques qui a priori ne représentent rien.
Sur les 10 planches, 7 sont « noires » (2 avec un peu de rouge) et 3 en couleurs. Toutes présentent des nuances, du gris clair au noir, de la couleur vive à la couleur pastel.
Non figuratives, elles laissent le sujet libre de les interpréter à sa manière. Il peut dire ce qu’il voit dans ces taches, sans aucune limite, ni restriction. Ce qui permet au psychologue, en fonction des interprétations, de procéder à une évaluation du profil psychologique du sujet.
Ce test permet de laisser apparaître l’organisation de la pensée, la façon dont un individu se perçoit et perçoit le monde extérieur. Les résultats permettent également de repérer certains signes liés à l’angoisse, et à la manière dont le sujet fait la différence entre la réalité et l’imaginaire.
Très constesté ce test a aujourd’hui quasiment disparu de la recherche scientifique en psychologie ou psychiatrie, mais il est encore très utilisé en psychologie clinique et pour évaluer la psychologie générale d’un individu, par exemple à des fins de recrutement.
Le test de Rorschach utilise les ressorts de la paréidolie. Il s’agit du phénomène psychologique qui conduit à considérer des formes indéfinies ( rochers ou des taches sur un mur), comme des formes connues, un visage par exemple.
Mais ces dernières années un nouveau problème est apparu. Les planches du test ont été mises sur Wikipedia, accompagnées des réponses les plus fréquentes. Or cela tend à fausser les résultats et à les rendre moins significatifs.
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