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La méditation de pleine conscience est une étape importante dans le bouddhisme. Pour nous occidentaux il s’agit plus simplement d’une technique de méditation ayant pour objectif de réduire le stress et prévenir les rechutes dépressives.
Elle consiste à concentrer son attention sur le moment présent et à analyser les sensations ressenties, comment elles apparaissent, durent puis disparaissent.
Celui qui la pratique peut également être amené à examiner son corps ou ses habitudes mentales. Il note mentalement et dans le silence le va et vient des sensations sans chercher à les retenir ni à s’en débarrasser. Il s’agit donc d’observer sans intervenir.
Dans la tradition on place la pleine conscience après la première forme de sagesse qu’est la dévotion, la deuxième, la logique de l’intellect.
Quant à la durée de l’exercice, il ne compte pas. On peut le pratiquer immobile ou en mouvement.
La méditation de pleine conscience fut importée aux Etats-Unis dans les années 1950, où elle trouva à s’appliquer en psychologie. Via une IRM on a pu observer ce qui se passait dans le cerveau lorsqu’un patient est en pleine méditation. Ce sont des changements clairs dans les zones gérant la douleur ou le stress. Elle permettrait notamment de diminuer le réflexe mental qui consiste à ruminer des pensées anxieuses en reconnectant davantage les patients avec l’expérience directe de leurs sens.
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