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À notre époque, l’être humain est sujet à bien des formes d’anxiété. Ainsi, certaines personnes éprouvent une véritable angoisse à l’idée des atteintes subies par la planète. Elles souffrent alors de solastalgie.
Une angoisse d’un nouveau genre
L’épuisement des ressources de la planète, la disparition de nombreuses espèces animales ou les effets du réchauffement climatique provoquent chez certaines personnes une anxiété récurrente ou même des états dépressifs.
Ce sentiment de détresse se nourrit d’une vision idéalisée de la nature. Agressée par les actions inconsidérées de l’homme, elle se « vengerait » en provoquant des catastrophes ou en répandant des virus mortels dans la population humaine.
La solastalgie naît aussi de la culpabilité ressentie par des personnes qui se reprochent de rester inertes face aux destructions de la nature. Cette angoisse climatique touche davantage les victimes d’une catastrophe naturelle ou les populations les plus menacées par les conséquences du changement climatique.
Cette éco-anxiété, qui peut se traduire par un véritable stress et des pensées suicidaires, est également plus sensible chez les personnes isolées et n’épargne pas non plus les enfants.
Comment sortir de la solastalgie?
Il existe quelques solutions pour combattre la solastalgie. En premier lieu, il est possible d’adopter un comportement qui contribue à préserver la nature. Une personne étreinte par l’angoisse climatique peut ainsi limiter sa production de déchets, devenir végétarienne ou cesser de prendre l’avion.
Une telle attitude ne peut qu’ébranler le sentiment d’inertie et de culpabilité qui la saisissait à l’idée de ne rien faire pour protéger la nature.
Le fait de s’engager dans des associations écologiques, par exemple, peut soulager les personnes soufrant de cette forme d’angoisse. Dès lors, le sentiment d’impuissance ressenti par la personne solitaire peut devenir une énergie puisée dans un combat commun.
Des jeux de rôle, mis au point par des chercheurs, sont aussi d’un certain secours. Mis en application sur le terrain, par des acteurs impliqués dans des politiques de préservation de l’environnement, ils peuvent dissiper les bouffées d’angoisse climatique.
En effet, ils conduisent les protagonistes à mieux définir leurs attentes et les contraintes propres au projet, leur permettant dès lors de déboucher plus facilement sur des solutions concrètes.