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Désigné comme étant « l’or de Troie », le « Trésor de Priam » est une découverte archéologique que l’Allemand Heinrich Schliemann a effectuée sur le site de l’antique ville de Troie, dans l’actuelle Turquie.
Immédiatement reliés aux récits relatés par le Grec Homère, les 8000 objets exhumés ont d’abord été transférés vers l’Allemagne, avant d’être confisqués par l’Union soviétique.
Une découverte fantastique
Quand l’Allemand Heinrich Schliemann démarre ses fouilles, en 1870, il n’est pas un archéologue de métier, mais un homme d’affaires fasciné par l’Antiquité grecque.
Sur les traces de la ville de Troie, centrale dans les récits légendaires du poète Homère, ce passionné d’histoire choisit – en référence aux indices égrenés dans l’Iliade – la colline d’Hissarlik (aujourd’hui située en Turquie) pour effectuer ses recherches.
Après plusieurs années de travail acharné (de nombreuses couches de terrains sont retournées), Heinrich Schliemann annonce finalement avoir découvert le « Trésor de Priam » – en référence au roi Troyen – au cours de l’automne 1873.
En réalité, 8000 objets (bijoux, dagues, chaudrons, boucliers) sont récoltés – illégalement – sur une vingtaine de sites gréco-turcs, avant d’être transférés vers l’Allemagne.
Les Russes s’en emparent
Donné à L’Empire allemand, en 1881, cet assortiment d’objets antiques rejoint les collections du « Völkerkundemuseum » en 1885, avant d’être entreposé dans le « Museum für Vor- und Frühgeschichte » (ou « Musée de l’histoire naturelle ») de Berlin, en 1931.
Toutefois, la Seconde Guerre mondiale apporte son lot de bouleversements et, durant l’occupation soviétique du Reich, le « trésor » est dérobé comme prise de guerre par les Russes.
Ces derniers le gardent secrètement à Moscou, jusqu’en 1993, année durant laquelle Boris Eltsine admet que la Russie est en possession des 8000 objets, au cours d’une visite officielle en Grèce.
Depuis cette période, le prétendu « Trésor de Priam » est donc exposé au musée Pouchkine de la capitale russe, tandis que le musée de Berlin n’exhibe que de simples copies aux visiteurs.
Une nouvelle qui ravit les passionnés d’histoire, même s’ils savent – depuis la fin du XXe siècle – que ce fameux « Trésor de Priam » est en réalité antérieur (d’au moins 2000 ans) à la période de la guerre de Troie.
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