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Depuis l’Antiquité, des scientifiques et des écrivains ont souligné la nécessité d’améliorer l’espèce humaine. L’eugénisme, défini à la fin du XIXe siècle, doit permettre d’orienter le processus de sélection naturelle au profit des individus jugés plus doués. Dans certains pays, il sert d’instrument à une politique délibérément raciste. Aujourd’hui, les nouvelles techniques biomédicales posent de nouveaux défis.
Faire place à l’élite
Fondateur de l’eugénisme, le scientifique britannique Francis Galton transpose les postulats du darwinisme dans les sociétés humaines. Pour leur permettre d’évoluer dans le bon sens, il faut favoriser les individus jugés supérieurs.
Dans la même logique, les personnes qu’on pensait porteuses de tares héréditaires furent victimes, aux États-Unis, dans les pays scandinaves ou encore au Japon, d’une politique de stérilisation forcée. Ces pratiques, commencées au début du XXe siècle, se poursuivirent, dans certains cas, jusque dans les années 1970.
Dans l’Allemagne hitlérienne, les nazis conçurent un programme d’assassinat des handicapés physiques et mentaux. Pour eux, l’eugénisme devait également tendre à préserver la pureté de la race aryenne, en évitant tout contact avec des individus appartenant à races jugées inférieures, comme les Juifs ou les Tziganes.
C’est dans ce contexte que les mariages mixtes, entre Allemands et Juifs, furent interdits et que l’extermination des Juifs, dans le cadre de la solution finale, fut décidée.
Choisir son enfant
Les nouvelles techniques médicales, comme le diagnostic préimplantatoire, prévu dans le cadre de la fécondation in vitro, permettent de repérer de graves maladies chez l’embryon avant qu’il ne soit implanté dans l’utérus de la femme concernée.
De même, une grossesse peut être arrêtée pour des raisons médicales si des analyses révèlent un lourd handicap du fœtus. Dans tous les cas, c’est aux parents de prendre la décision.
Malgré cette précaution essentielle, ces pratiques permettent en quelque sorte aux parents de choisir l’enfant qu’ils souhaitent avoir. Cette façon de sélectionner les enfants à naître relève bien d’une forme d’eugénisme.
Il est pratiqué de manière plus claire dans certains États américains, où, dans le cadre d’une fécondation artificielle, les parents peuvent avoir accès au profil génétique des donneurs de sperme, ainsi qu’à leur dossier médical.
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