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Vous connaissez surement cette maxime: « L’argent est le nerf de la guerre ». Et bien… elle se vérifie chaque jour dans la plupart des championnats de football professionnel, où les clubs les plus riches dominent outrageusement les clubs les plus pauvres. C’est afin d’éviter une telle situation que les ligues américaines de différents sports (comme la NBA, ou la NFL) ont – très tôt – décidé de mettre en place un plafond salarial.
Appelé « salary cap » outre-Atlantique, ce système empêche notamment les franchises de cumuler des gros contrats, au détriment de l’équité sportive.
Bien que générant des revenus colossaux, les franchises américaines ne peuvent pas tout à fait dépenser leur argent comme bon leur semble. En effet, les ligues américaines de sportont une particularité qui n’existe pas sur le Vieux Continent : le « salary cap » (traduisible par « plafond salarial », en français).
En fait, la législation de ces compétitions sportive impose des limites salariales à toutes les franchises, dans le but de maintenir la compétitivité dans les ligues concernées. Si ce principe reste le même pour toutes les compétitions sportives américaines, chaque ligue a, néanmoins, quelques subtilités sur plusieurs points du règlement.
Ainsi, la NBA établit une nuance entre « soft cap » et « hard cap », par exemple. Selon cette règle, une franchise de la ligue peut conserver et re-signer des joueurs, même si elle dépasse le plafond autorisé. De même si une franchise de NBA, dépasse dans une trop grande mesure le « salary cap », elle est contrainte de payer la « luxury tax » (dont la moitié du montant est reversé à la ligue, et l’autre à toutes les franchises respectant le plafond salarial).
Que doit-on penser de salary cap ? Bien qu’étant séduisant sur le plan compétitif, le « salary cap » reste, néanmoins, un modèle qui semble intimement lié à la philosophie du sport américain. En effet, une autre particularité des ligues américaines réside dans le fait qu’elles sont fermées. Il n’y a donc aucun système de montées et de descentes entre plusieurs divisions superposées.
Dans ce contexte, il est donc plus facile de répartir les ressources financières entre les différentes franchises, puisque le classement final d’une saison ne compromet en rien la saison suivante. À l’inverse, dans un monde du football où le classement d’une équipe a une grande incidence sur sa compétitivité (et où les matchs génèrent de plus en plus de revenus), il semble difficile de brider les équipes les plus performantes au profit des écuries les plus modestes.
Un constat qui mène certains acteurs du football à militer en la faveur d’une super-ligue (fermée) européenne, bien plus compétitive que les championnats domestiques actuels.