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Pour faire simple, le ghosting c’est la rupture amoureuse sans explication. Cette pratique consiste ainsi à ne plus répondre aux appels et messages d’une personne avec qui vous êtes (ou étiez) en couple.
Evidemment particulièrement irrespectueuse, cette pratique est semble-t-il très répandue: un sondage réalisé il y a quelques années indiquait que 11 % des gens y ont déjà eu recours pour couper les ponts avec un partenaire.
Selon un autre sondage 16 % des hommes se sont déjà fait ghoster au moins une fois dans leur vie, et les femmes, 24 %.
On comprend bien l’intérêt de cette pratique: mettre fin à une relation superficielle sans discussion, sans conversation quelle que soit sa profondeur, en évitant le contact humain. Une question de confort donc !
A la question y-a-t-il plus d’hommes qui pratiquent le ghosting que de femmes, il semble que la réponse soit oui. Les rencontres sur Internet ont semble-t-il développé chez une partie de la population des pratiques amoureuses de type utilitariste, dans lesquelles la violence psychologique peut avoir une part. Mais certaines femmes expliquent aussi ne pas savoir s’expliquer et donc préférer avoir recours au ghosting.
On le voit le ghosting, l’art de se taire ou la rupture muette, peut s’expliquer de différentes manières: peur de dire, manque de courage, aveu de culpabilité, excès d’individualisme ou violence psychologique.
Comme ne pas avoir d’explications au sujet d’une rupture peut être d’une grande violence, les médecins ont tendance à ne pas conseiller de respecter le silence d’un ghosteur. Même si cela relève du cas par cas il est plutôt conseillé de confronter le ghosteur à son comportement. Cela permettrait de tourner la page plus facilement.