 |
Abonnez-vous au podcast « Choses à Savoir Santé » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
.
La bigorexie est une véritable maladie reconnue par l’OMS. Le mot est la contraction du terme “big”, gros en anglais, et du grec “orexis” qui veut dire désirs. Pour faire simple il s’agit de l’addiction au sport.
Les personnes qui en sont atteintes développent une dépendance à la pratique excessive d’un sport. On note cette addiction le plus souvent chez ceux qui dépassent les 10 heures de sport par semaine.
Quel que soit son niveau, la pratique d’un sport entraîne dans l’organisme une libération d’endorphines, de dopamine, et d’adrénaline, qui procurent un certain bien-être. Ceux qui sont atteints de bigorexie recherchent sans arrêt un peu plus de cette sensation, conduisant l’exercice physique vers une véritable compulsion.
Cette addiction peut se développer tout simplement par l’envie de se dépenser ou par l’obsession de maigrir. Mais il peut aussi s’agir de combler un manque affectif ou professionnel, ou encore pour avoir une meilleure estime de soi. Les raisons de basculer dans la pratique portive excessive sont nombreuses.
Les sports les plus touchés sont le culturisme et les sports d’endurance.
Le plus souvent les personnes atteintes sont dans le déni. Il arrive même fréquemment qu’elles réagissent par l’augmentation des doses quand quelqu’un de leur entourage leur fait une remarque à ce sujet. Par ailleurs les personnes ayant souffert de problèmes psychologiques ou d’anorexie sont plus susceptibles de développer des comportements bigorexiques.
Les risques d’une telle pratique peuvent être des troubles sociaux, familiaux ou professionnels. Sur le plan physique il peut s’agir de déchirures musculaires, de problèmes aux tendons, aux os ou même dans certains cas au coeur.
Si la pratique va trop loin il est nécessaire de consulter un psy ou un médecin addictologue.
Extra Help with Medicare Prescription Drug Plan Costs
