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Cette question part d’un constat: certains événements commerciaux, comme les soldes ou le Black Friday, seraient attendues avec plus d’impatience par certaines personnes, qui souffriraient d’addiction au shopping.
Or ce phénomène, encore accentué par la pratique du commerce en ligne, provoquerait des troubles psychologiques.
Plusieurs études, menées sur des échantillons de population représentatifs, montrent, chez un certain nombre de personnes, un besoin irrépressible d’acheter des produits. De telles impulsions incontrôlables seraient de nature à associer cette attitude à une addiction.
Et celle-ci, connue, depuis des années, sous le nom d’oniomanie, se manifesterait encore plus sur Internet. En effet, le commerce en ligne se prête davantage à ces achats compulsifs. Il donne aux personnes concernées la possibilités d’acheter en permanence, de jour comme de nuit.
Par ailleurs, l’acte d’achat lui-même est très simple et dépourvu de formalités. Derrière son écran, l’acheteur, anonyme, n’a pas à établir de contacts avec les vendeurs et peut accéder, en un clic, à tous les produits de son choix.
Parmi les personnes examinées, on relève davantage de femmes souffrant d’oniomanie, il est impossible d’établir un lien solidement étayé entre la manifestation de ce trouble et le sexe de la personne qui l’éprouve. Cette addiction toucherait également tous les milieux sociaux. On note cependant une prévalence de ce phénomène chez les plus jeunes.
Probléme: les chercheurs qui se sont penchés sur la question alertent sur les dangers d’une telle attitude. Ils insistent d’abord sur le fait que cette addiction, si elle est avérée, toucherait des personnes très variées.
Même si cette fièvre acheteuse ne toucherait qu’environ 5% de la population, elle aggraverait, chez ceux qui la subissent, un état de détresse ou de dépression déjà souvent ressenti.
L’oniomanie entraînerait aussi une certaine perte de repères et de maîtrise de soi. La personne concernée aurait encore tendance à se replier sur elle-même, éprouvant des difficultés croissantes à nouer des relations avec les autres. Sans oublier, bien sûr, les conséquences financières d’une telle frénésie d’achats.
Il reste cependant, pour mieux étayer les observations faites jusqu’à présent, à élargir les études menées.
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