 |
Abonnez-vous au podcast « Culture Générale » pour ne rater aucun nouvel épisode: |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
 |
S’abonner |
.
Les gashadokuro, que l’on traduit littéralement du japonais par « squelettes affamés », sont des créatures mythiques, des esprits du folklore nippon. Très célèbres au Japon, ils sont largement méconnus en Europe.
Ces squelettes géants sont quinze fois plus grands qu’un individu lambda et sont constitués d’os appartenant à des cadavres; des personnes mortes de faim ou pendant la guerre, sans avoir été enterrées. La famine comme cause du décès prédomine car elle justifie que ces géants soient réputés “affamés”.
Mécontents de ne pas avoir bénéficié d’un enterrement, leurs fantômes se rassembleraient pour donner naissane à un gashadokuro. On raconte qu’il faudrait cent personnes mortes pour en créer un.
Ces gashadokuros errent la nuit, après minuit, capturant les personnes seules, surtout dans des zones rurales, leur écrasant la tête ou en la mordant pour boire le sang qui s’en échappe.
Selon la légende leurs victimes entendraient un bourdonnement sourd, nommé « gachi-gachi », avant de se faire attaquer. Ce bruit correspondrait au claquement des os du géant.
Il est difficile de leur échapper car ces « squelettes affamés » seraient invisibles et invincibles. Seul un prêtre shintô peut tenter de les vaincre.
On peut voir des gashadokuros dans beaucoup de jeux vidéo, animes ou films japonais. La représentation la plus connue de ces géants se trouve sur un tableau réalisé en 1844 par Utagawa Kuniyoshi (un des derniers grands maîtres japonais de l’estampe sur bois). Son nom: Takiyasha la sorcière et le fantôme du squelette. Le travail d’Utagawa Kuniyoshi eut une influence sur un certain nombre d’artistes français parmi lesquels Gustave Courbet.
Safety concerns over online drugstores selling medicines
