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À Budapest, capitale de la Hongrie, vient de s’ouvrir un musée pas comme les autres. Tout y est fait pour permettre aux amateurs de selfies de prendre des clichés originaux, qui seront ensuite relayés sur les réseaux sociaux.
Des salles qui sortent de l’ordinaire
En entrant dans ce musée de Budapest, un touriste non averti ne manquerait pas d’être étonné. Il pénètre en effet dans une salle habillée de rose bonbon. Dans un coin, se dressent des palmiers de la même couleur.
Contrastant avec tout ce rose, une grande banane jaune sert de balançoire. Poursuivant sa visite, notre visiteur découvre une licorne, entourée d’un décor géométrique coloré. Mais il n’est pas encore au bout de ses surprises.
Passant dans une autre salle, il doit se frayer un chemin parmi des bananes suspendues, qui forment un rideau aux couleurs vives. Plus loin, c’est un bassin rempli de perles multicolores qui l’attend. S’il est d’humeur facétieuse, il pourra s’immerger dans cette piscine bruissante.
Le musée des selfies
Perles, bananes et palmiers pourraient relever de l’art contemporain. Ils ne sont pourtant pas de la main d’un artiste réputé. Ces accessoires ne sont pas là pour être admirés, mais pour servir de cadre à des photos personnelles.
Si les visiteurs se pressent dans le musée, c’est pour prendre un selfie, ou la photo d’un ami, devant les palmiers roses, à cheval sur la licorne ou à moitié enseveli sous les perles.
Et ces clichés sont aussitôt publiés sur les réseaux sociaux. Le succès du musée repose bien sur la mode des selfies et l’usage intensif des réseaux sociaux. Et il ne se dément pas, puisque 30.000 visiteurs ont franchi son seuil depuis son inauguration en décembre 2018.
Pionniers en Europe, mais reprenant un concept déjà apprécié aux Etats-Unis, les fondateurs du musée de Budapest s’adressent avant tout à un public jeune, friand d’innovations technologiques.
Et les photos prises dans le musée, en circulant sur les réseaux sociaux, ont beaucoup contribué à la réputation de l’établissement. Aussi, parmi ces visiteurs juvéniles, l’entrée d’un couple de retraités dans le musée n’est-elle pas passée inaperçue.
