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C’est Sigmund Freud qui le premier utilisa le divan dans la pratique de la psychanalyse. Il recommandait en effet que le patient soit couché pour être le plus détendu possible. Par ailleurs la position du divan dans la pièce et celle du corps, allongé, permettait d’éviter que le regard du psy et du patient ne se croisent.
C’est dans « La technique psychanalytique » que Sigmund Freud explique sa volonté de voir le patient allongé etl e psychanalyste assis de façon à ne pouvoir être regardé par l’analysant. Il ajoute que cet usage a une signification historique. Il est le vestige de l’hypnose. En effet il s’agit d’un héritage emprunté à Jean-Martin Charcot qui pratiquait l’hypnose. Comme il arrivait fréquemment que des personnes ne tiennent plus sur leurs jambes pendant une séance, il valait mieux les coucher.
Freud s’est par ailleurs très vite rendu compte que la position allongée renvoyait plus facilement les individus à leur enfance : être couché est en effet la position privilégiée du tout petit enfant.
Pour faire simple la position allongée facilite donc le lâcher-prise. Elle permet un état de détente et de relaxation maximale, qui vont favoriser l’expression d’une parole libre, sans peur du jugement ou de la critique, ou encore de l’auto censure.
Mais le patient ne s’allonge pas dès la première séance. Le divan n’est utilisé que lorsque le travail est réellement engagé c’est-à-dire quand il commence à décrypter ses mécanismes inconscients comme ses rêves par exemple.
Mais pour être complet il faut aussi signaler que Freud indiqua également qu’il ne supportait pas d’être regardé huit heures par jour ou davantage !
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