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Des chercheurs néerlandais on mené une étude pour essayer de comprendre ce phénomène. Ils sont arrivés à la conclusion que pleurer aurait pour conséquence de modifier la composition chimique du cerveau, laquelle générerait un sentiment de bien-être.
Mais d’abord pour établir scientifiquement l’état de bien être consécutif aux pleurs, ils ont fait l’expérience suivante. Il a été demandé à des volontaires de visionner un film triste et de répondre à un questionnaire visant à comparer leur état d’esprit avant d’avoir vu le film et après.
Le résultat montre que le film fit pleurer 60 % des personnes. Ensuite que ceux qui ont pleuré devant le film déclarent avoir retrouvé un état d’esprit normal 20 minutes après la fin du film et un état mieux que la normale 1h après. Contrairement à ceux qui n’ont pas pleuré. Eux, en majorité, disent se sentir plus mal qu’avant le film. Confirmant cette étude, un sondage effectué aux Etats Unis montrent que 85 % des femmes et 73 % des hommes indiquent se sentir mieux après avoir pleuré.
Comment expliquer ce phénomène ?
Pleurer permet de libérer deux types d’hormones: les opiacées et l’ocytocine, qui agissent dans le cerveau comme des anesthésiants et qui soulagent progressivement la douleur.
Ainsi pleurer déclenche la libération d’un calmant parfaitement naturel. On sait de surcroit que lorsque nous pleurons nous éliminons de grandes quantités de manganèse, dont d’importantes quantités rendent irritables.
A noter que les femmes pleurent en moyenne 5,3 fois par mois alors que les hommes ne le feraient qu’1,4 fois. Chez les femmes chaque séance de pleurs durerait six minutes, alors que chez les hommes ce serait deux à quatre minutes.
Ces différences s’expliqueraient par les hormones. La prolactine, une hormone liée au stress, est présente en plus grande quantité chez les femmes. Alors que chez les hommes, la testostérone, bloquerait les pleurs.
Ce qui ne signifie nullement que les hommes sont moins sensibles que les femmes. Simplement leurs émotions s’exprimeraient différemment, par exemple par le mutisme ou la colère.
Enfin, dernière différence entre les sexes, le conduit lacrymal chez l’homme est plus large, ce qui explique que les larmes puissent couler plus rapidement sur les joues des femmes (car elles voyagent plus vite dans un conduit plus étroit).