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Près de 15% des logements, soit 10 millions, sont abandonnées au Japon. Un chiffre qui augmente constamment. Ainsi en 2033 on estime que ce seront 22 millions de logements qui y seront vacants.
Ce phénomène nommé “Akiya”, touche davantage les campagnes que les villes, même si celles-ci le connaissent aussi. Par exemple dans la capitale, Tokyo, plus d’un appartement sur 10 est inoccupé, soit 820 000 maisons laissées à l’abandon.
Ce problème a des conséquences non négligeables puisque les municipalités qui comptent un grand nombre de maisons abandonnées touchent moins de revenus; et d’autre part elles dévaluent les maisons voisines. Par ailleurs ces logements abandonnés se vendent mal, souvent à des prix très bas.
Comment expliquer ce phénomène ? Essentiellement par le non-renouvellement des générations.
En effet la population du Japon vieillit. Les plus de 65 ans seront ainsi près de 36 % en 2040 et 40 % en 2060. Pour ne citer que les chiffres de 2018, il n’y eu que 921 000 naissances pour 1,37 million de décès.
Face à ces abandons, le gouvernement a décidé de brader ces logements. Ils sont mis en vente sur des sites spéciaux et certains sont même données. Mais il ne s’agit pas forcément de bonnes affaires puisque beaucoup de ces maisons furent construites durant cette période du « miracle économique japonais », à partir de l’après-guerre. Et elle étaient conçues pour durer 20 à 30 ans pas plus. Par ailleurs elles ne sont pas aux normes antisismiques, un point crucial au Japon.
Le phénomène touche également les écoles. Le vieillissement de la population et l’exode rural, ont zombifié des zones entières, conduisant 5 800 écoles à fermer entre 2002 et 2015. Il n’est désormais pas rare de les voir être transformées en locaux pour entreprise
