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Fameuse station de sports d’hiver de la vallée de la Tarentaise, créée dans les années 60, La Plagne était déjà célèbre avant d’être un haut lieu du ski. Elle devait en effet sa réputation à l’existence d’une importante mine de plomb argentifère.
Le destin mouvementé de la mine
Répartie sur deux sites, La Roche et La Plagne, la mine est ouverte sous le Premier Empire. C’est par hasard qu’en 1807 un artisan découvre dans cet endroit un filon de plomb argentifère qui a déjà dû être exploité dans un passé lointain.
La mine changera souvent de mains, au gré des événements politiques. Après 1815, elle passe au Royaume de Sardaigne, avant de revenir à la France, en 1860, à la suite de l’annexion de la Savoie.
Au cours de sa période d’activité, la mine sera fermée à plusieurs reprises. Elle changera souvent de propriétaires, avant de fermer définitivement ses portes en 1973.
L’exploitation du plomb argentifère
C’est ce minerai, appelé aussi galène, qui est exploité dans la mine de La Plagne. Il est extrait, dans des conditions difficiles, à près de 2000 mètres d’altitude. Le minerai est ensuite expédié dans le site moins élevé de La Roche, qui abritait aussi le siège administratif de la mine. On y trouvait également des logements pour la direction et les cadres.
C’est là que le minerai brut est traité. Il subit, dans une laverie, diverses opérations de broyage et de concassage. Afin de séparer le plomb et l’argent des autres composants, le minerai subissait encore d’autres manipulations.
Les conditions de travail dans la mine sont très dures. Les mineurs sont atteints par la silicose et le saturnisme. De la poussière toxique, toujours en suspension, pénètre dans les poumons.
Les rejets de la mine polluent les cours d’eau et exposent les habitants aux ravages du saturnisme. Ces conditions sanitaires désastreuses n’empêchent pas la mine de poursuivre, et même de développer, son activité.
C’est pour faire face aux exigences d’une production sans cesse croissante que la direction de la mine fait largement appel, dans les années 50, à une main d’œuvre immigrée, en provenance surtout du Maghreb.