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Dans les lignes non, mais peut-être dans les doigts !
Vous connaissez la chiromancie, cette pratique divinatoire qui consiste à interpréter les lignes se trouvant dans la paume de la main mais également la forme des mains, les bosses, les ongles et la position des doigts.
Pratiquée en Chine et en Inde depuis plus de 5000 ans, elle est arrivé en Occident au 3ème siècle avant JC.
Malgré son ancienneté elle est pour beaucoup une vaste escroquerie. Il est vrai qu’aucune étude scientifique n’a jamais, à ce jour, apporté la moinde preuve de son sérieux. Pouurtant elle a conservé des adeptes.
Ceux-là seront certainement heureux d’apprendre que la science s’intéresse aujourd’hui très sérieusement au rapport entre la taille de certains doigts de la main et le comportement des individus.
Ainsi aux termes de plusieurs recherches récentes le rapport de taille entre l’index et l’annulaire serait lié à l’exposition aux hormones mâles, comme la testostérone, lors de la vie fœtale. Chez l’homme, l’index est le plus souvent plus petit que l’annulaire. Plus le rapport entre ces deux doigts est faible, plus le fœtus aurait été exposé aux hormones mâles.
Or des chercheurs de l’université McGill ont étudié pendant 20 jours, 155 volontaires quant aux relations sociales qu’ils pouvaient avoir dans leur vie et qui dépassaient 5 minutes. Résultat : les hommes qui ont un index court et un annulaire long seraient plus aimables avec les femmes. Ils semblent que la qualité de leur écoute soit meilleure, qu’ils sourient davantage et fassent plus de compliments. Enfin en moyenne ils auraient davantage d’enfants.
Une étude précédente menée en Russie, sur les femmes cette fois, avait montré que les celles ayant eu une exposition élevée à la testostérone lors de leur vie prénatale, et ayant un index plus court, étaient plus susceptibles d’avoir confiance en elle et de prendre plus de risques. Elles avaient plus de chance de travailler à des postes à responsabilité.
