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Les femmes enceintes doivent prendre garde à leurs aliments quotidiens, afin que l’alimentation inadaptée n’ait pas de conséquences néfastes sur le développement du fœtus. Mais cette vigilance doit-elle s’appliquer à la consommation de café?
Pour beaucoup d’entre nous, le café est devenu une boisson indispensable, dont la consommation s’inscrit dans les rituels quotidiens. Il est cependant recommandé aux femmes enceintes d’en boire moins.
Telles sont du moins les conclusions d’une récente étude américaine. Elle préconise de limiter la consommation de café, surtout durant les deux premiers mois de la grossesse, à environ deux tasses par jour.
Il est cependant possible de continuer à boire un peu plus de café, tout en diminuant la dose de caféine. C’est en effet cette substance qui pourrait s’avérer nocive pour l’enfant. La proportion plus ou moins forte de caféine dépend en effet de la préparation du café.
Au contraire de ce que l’on peut croire, un café serré contient moins de caféine qu’un café plus léger. De même, selon les marques utilisées ou les endroits où vous le buvez, le café sera plus ou moins riche en caféine. Quant à la part de caféine contenue dans le café décaféiné, elle est bien entendu plus minime.
Il ne faut pas non plus oublier que d’autres breuvages contiennent une part de caféine. C’est notamment le cas du thé, du coca-cola et même du chocolat.
D’après cette récente étude américaine, une consommation excessive de café durant la grossesse pourrait en compromettre l’issue. Augmentant le rythme cardiaque et la tension artérielle de la future mère, elle pourrait ainsi provoquer des fausses couches.
Même si la grossesse arrive à son terme, la caféine, ingérée de façon trop massive, pourrait être également responsable du faible poids du nouveau-né. Par ailleurs, certaines recherches, menées sur des animaux, montreraient une relation entre une consommation élevée de caféine et certains défauts dans le développement du cerveau des fœtus.
Ces conclusions sont néanmoins à prendre avec beaucoup de prudence. En effet, il est toujours délicat d’utiliser des recherches effectuées sur des animaux pour en appliquer les résultats à l’homme.